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Photo du rédacteurSid ahmed Aboubeker

Marketing d'influence: Est-ce qu’on en fait trop?

C'est la question qu'on se pose actuellement, et on aimerait faire un constat rapide de l'usage du marketing d'influence de la part des annonceurs, agences et influenceurs. Le but de cet article n'est pas de dire si le marketing d'influence est bien ou pas, mais de lui redonner la place qu'il devrait avoir parmi les stratégies marketing digitales qui existent. Rendons à Cesar ce qu'il lui appartient.




Contexte.

Comme vous le savez, le marketing digital est un domaine vaste, ce dernier regroupe plusieurs sous domaines, chacun son champ d'application, d'ou l'importance de bien choisir les outils dans un plan d'action qui déroule d'une approche stratégique.


Ces dernières années, on a pu remarquer l'usage abusif des stratégies d'influence de la part des marques algériennes, au point d'avoir l'impression d'oublier qu'il existe d'autres outils qui répondent à différents ou (aux mêmes ) objectifs marketing, et si on s'approche des agences conseils, on voit que les budgets les plus importants des clients sont consacrés à l'influence.


La caractéristique principale du marketing digital est la mesurabilité et son coté technique qui nous pousse à avoir une approche stratégique et tactique de nos actions appliquées, et c'est ce qu'on est entrain de mettre de coté en abusant de l'influence pour chaque campagne (ou presque).


Les différents angles du marketing d'influence.


Point de vue marque.

En terme de notoriété, une marque ne doit pas toujours être dépendante des communautés des influenceurs, car elles ne lui appartiennent pas, ces dernières écoutent les influenceurs mais pas forcément la marque, si un jour l'influenceur décide de travailler avec une autre marque concurrente (ce qui arrive souvent), l'annonceur risque de perdre toute crédibilité.

Pour des objectifs de ventes ou de conversions, de génération de prospects, le marketing d'influence n'est pas adapté pour répondre seul à ces objectifs, car il n'offre pas le tracking ni la mesurabilité que donne le digital ads, il aura donc un rôle de support dans ce cas.


Point de vue agence.

Notre métier ne devrait pas se résumer à sélectionner des influenceurs sans prendre en considération leur communauté, leur historique (avec quelle marque ont-il déjà travaillé). On peut remarquer des cas ou un influenceur fait la promotion de deux produits qui font partie du même secteur d'activité, avec cette méthode on s'éloigne de tout ce qui est en rapport avec le marketing, en excluant des outils plus efficaces.

Les agences devraient aussi se doter de compétences techniques qu'exige le digital afin de varier leurs propositions en terme de stratégie et d'outil, et ne pas choisir la facilité en proposant toujours de l'influence.


Point de vue influenceur.

Un influenceur devrait construire des liens avec les marques pour bien les représenter au lieu de collaborer avec plusieurs marques à la fois, il peut perdre en créativité et en crédibilité face à sa communauté.


Notre conclusion

Si aujourd'hui, les annonceurs et les agences veulent travailler dans un écosystème digital mature et qui les aide à réaliser leurs objectifs, ils doivent réunir tous les outils et toutes les technologies disponibles et accessibles, les apprendre et les maitriser, ensuite les délivrer.

Choisir une seule stratégie (Marketing d'influence) et la répéter sans cesse dans toutes les campagnes n'est certainement pas une méthode efficace dans notre contexte.

La logique veut que les marques construisent autour de la 1st party data, système CRM, un site web, du paid ads (programmatique avec tout ce qu'il offre comme avantage), un équilibre entre owned et paid media, le tout appuyer avec de l'influence stratégique et tactique, non pas du freestyle.






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